la gestion d’un projet, l’accompagnement au changement – épisode 2/3

Suite à l’article précédant sur le retour de Nantes Digital Week, voici le 2è article à ce sujet :

Un élément à creuser et qui est au cœur des projets : la réflexion autour des objectifs et des indicateurs !

industrie 4.0 – conférence du 16 septembre – Halle 6 ouest – Quels sont les impacts de l’industrie 4.0 dans l’industrie ?

Une intervention originale et tout à fait intéressante de Laurent Chevrier – Président de BALDWIN PARTNERS

Tout d’abord, qu’est-ce que le 4.0 ? C’est apporter un éclairage par la donnée (on analyse d’abord, on agit ensuite).

Pour ce faire, des éléments clefs sont à prendre en considération avant de démarrer un projet 4.0 :

  • 1 : réfléchir en termes de lean et de process optimisés = MAITRISER LES FLUX
  • 2 : identifier quelques briques parmi les 15 briques technologiques de l’industrie 4.0 ; dont : IOT, AR, VR, big data, jumeau numérique = UNE COUCHE DE DATA (capteurs + formation sur le renseignement du logiciel) et AUTOMATISATION
  • 3 : revenir aux enjeux ; comme par exemple :
    • plus d’attraction pour le métier qui devient moins pénible,
    • plus d’efficacité/performance sur une ligne de production,
    • valorisation des postes techniques (de mécanicien à mécatronicien par exemple),
    • faire avec moins de stock (cf : traçabilité),
    • réagir face à la production dans des pays émergents à bas coût.
  • 4 : penser culture du changement pour « embarquer » les équipes

L’industrie 4.0 (vocable allemand !) ou L’industrie du Futur (vocable français !) ne peut s’imaginer et être opérationnelle qu’avec l’articulation de ces 4 points.

Ce n’est pas une fin en soi et déjà avec une stratégie lean, de belles perspectives d’amélioration peuvent être proposées dans l’atelier de l’industriel qui réfléchit à ses flux de fonctionnement.

Un témoignage très intéressant avec BALDWIN PARTNERS pour revenir sur cette stratégie 4.0 en industrie.

 

De la formation au e-learning, ok… et pourquoi pas le v-learning pour formation virtuelle ?

Le 16 février, l’atelier INETUM  a été riche en échanges et en découvertes avec Nantes Digital Week, voici le 2è article à ce sujet :

Au-delà de l’expérience de la  Réalité  Virtuelle (VR) avec un exemple de formation pour le nettoyage d’une cuve dans l’industrie pendant le covid, INETUM a bien montré que la VR peut être utilisée aussi dans le retail aussi avec des formations aux colorations plus « soft skills », ou dans la santé pour la formation des personnels en contact avec des personnes malades.

Mieux que du e-learning, la VR a un pouvoir immersif excessivement efficace !

Cela fait écho à un article de Siècle Digital où est abordé l’approche vertueuse de la VR au service du médical : des patients plus zen et donc avec moins de consommation de médicaments et une reprise de forme plus rapide !

Il n’empêche, quand on imagine intégrer ces technologies dans la formation, il faut penser objectifs pédagogiques, ingénierie pédagogique aussi bien sûr !

La technique semble accessible et efficace :

  • Inetum se base sur la technologie d’Intraverse qui utilise une plateforme low code pour le déploiement d’un environnement 3D,
  • la plateforme est déployée sur le cloud et est multi-device,
  • graphisme, modélisation 3D, développement, déploiement : tout peut être proposé par le client en amont ou développé par le prestataire et le formateur a beaucoup d’autonomie dans la mise en place des scénarios.

En formation, depuis la crise sanitaire, on a vu fleurir l’utilisation des outils numériques pour gérer du distanciel, du bimodal, du comodal. Tout n’a pas été couronné de succès car là encore c’est l’humain qui est au cœur du processus de formation : l’apprenant mais aussi bien sûr le formateur !

Comme le rappelait un responsable de l’université de Nantes : « on a voulu reproduire la réalité et ça n’a pas marché ! » en effet, apporter du numérique ou de la réalité virtuelle  la formation, c’est la transformer. Il faut repenser l’ingénierie pédagogique et oser proposer des scénarios différents à distance par rapport à ce qui est fait en présentiel.

Cela alimente les réflexions pour les projets de formation dans tous les domaines !

Sachant que les éditeurs doivent réfléchir sur les usages, comme on le voit avec l’augmentation des applications en AR sur les produits de consommation (lunettes avec réalité augmentée par exemple), qui sont de beaux exemples d’optimisation de l’usage alors que certains fabricants voient là encore maintenant une appétence ludique ! Il y a encore du chemin à faire pour que l’offre corresponde à l’attente de l’utilisateur final !! (à voir sur un article de Siècle Digital)

 

 

la gestion d’un projet, l’accompagnement au changement – épisode 1/3

Pour les premières conférences auxquelles j’ai assisté dans le cadre de Nantes Digital Week, j’ai retrouvé des mots clefs très forts qui confortent dans la pertinence et la nécessité de mener la gestion d’un projet avec professionnalisme, quel qu’en soit le thème.

En 3 articles, je vous retrace les témoignages de Nantes Digital Week qui en parlent le mieux sur la semaine du 12 septembre 2022.

Un élément à creuser et qui est au cœur des projets : la réflexion autour des objectifs et des indicateurs !

efficacité énergétique – conférence du 15 septembre – La Ville est BelleEt si la transition énergétique passait aussi par le numérique ?

Un témoignage intéressant et motivant avec le Président d’Airwell, Laurent Roegel.

Pour proposer une nouvelle offre de ce spécialiste de la pompe à chaleur, l’agence de communication Wondercrush qui a accompagné Airwell, a mis en place sa stratégie avec une  plateforme de marque, une vision, des preuves pour plus de légitimité, sans oublier un pitch par/pour tous et une road map globale pour le lancement.

De son côté, le prestataire informatique BeApp, a réfléchi sur la stratégie numérique avec une vision globale de l’application mobile intégrant de l’intelligence pour contrôler tout l’écosystème et créer ainsi un levier de réassurance au quotidien  = engagement Airwell + preuve de suivi. Il était important de ne pas amener une nouvelle « solution domotique ».

Dans ce projet « Airhome », Airwell est passé de la fabrication d’un produit (une offre technique, de l’innovation, des résultats en termes d’économie d’énergie, le remplacement gaz/fuel) à une offre de services (confort thermique : « le numérique ne doit pas oublier le bien-être », réponse aux comportements des utilisateurs, un éco-système qui a du sens). À cette nouvelle offre a été adjointe une réflexion autour de la raison d’être (une nouvelle raison « sociale ») et une politique RSE.

Les témoignages concordent en termes de conseils autour de la gestion de projet.

Du côté du projet numérique d’une offre innovante de services, Wondercrusch rappelle de :

  • se poser les bonnes questions,
  • s’entourer des bonnes personnes,
  • intégrer l’utilisateur dans le projet,
  • démocratiser vers le particulier,
  • sortir du cadre (avec de la créativité).

Quant à Airwell, pour mener correctement le projet d’entreprise, il est important de penser :

  • recrutement d’experts (du frigoriste au data-scientist),
  • réflexion et idéation à travers la mise en compétition d’écoles,
  • financement (avec par exemple : BPI, ADEME, pôle de compétitivité),
  • reclassement pro (Airwell academy pour embarquer les équipes),
  • nouvelle offre leasing de l’audit énergétique.

Des témoignages qui font réfléchir et nourrissent la vision d’un management de projet vertueux !

emarketing

Metaver ou anti-metaver ?

Le metaver est une formidable opportunité de créer des communautés et d’échanger en ligne… dans un monde digital qui permet de se connecter … du réseau social puissance 10 en quelque sorte… C’est très résumé et très réducteur… mais déjà quelques voix se lèvent pour critiquer cette virtualité quand des questions essentielles demandent notre attention ici et maintenant et avant qu’il ne soit trop tard…

E-marketing relaye 2 prises de position sur l’anti-metaver… et cela permet de réfléchir !

emarketing

Le digital pour accompagner la formation

Le digital accompagne la formation !

On retrouve les grandes lignes de cette transformation dans l’article de Siècle Digital qui parle de la révolution EdTech pour le marché des Technologies de l’Éducation.

Mais n’oublions pas les acteurs sur le terrain, les « pros » du e-learning qui œuvrent depuis longtemps, et avant le covid et le sursaut de pratiques digitales que la crise a engendré, des spécialistes de la pédagogie numérique et des outils digitaux. Je pense bien sûr à LearnaTech pour accompagner les OF et les entreprises qui souhaitent booster les formations internes. Je pense aussi aux centres de formation qui mettent en œuvre le digital avec pertinence comme le CNAM !

On peut aussi parler de Réalité Virtuelle et de Réalité Augmentée, et pourtant les bonnes pratiques sont encore à mettre en œuvre pour et avec les apprenants ne serait-ce que sur les usages de la visio, du synchrone et de l’asynchrone… !

 

le digital n’est pas green !

Aïe, ça pique !

Dans un article d’e-marketing, on apprend qu’une campagne de pub digitale équivaudrait aux émissions carbone de 35 vols A/R Paris-New York pour un passager.

« Le numérique est responsable d’environ 3,5 % des émissions de CO2 mondiales, avec une croissance de 6 % par an. C’est plus que l’aviation civile ! Nous ne pouvons plus nous permettre de continuer sur cette tendance inquiétante, alors que le réchauffement climatique de la planète est à l’oeuvre », tranche Ludovic Moulard, Head of delivry management au sein de fifty-five et membre du Shift Project – think tank qui oeuvre en faveur d’une économie libérée de la contrainte carbone.

Mais après ces constats terribles, Fifty-five propose des solutions :

  • tournage local
  • ciblage des audiences
  • utiliser le wi-fi

CONCORDANCE CONSEIL envol migrateur objectifs

CONCORDANCE CONSEIL formations

croissance du cloud

Selon une étude de GARTNER, le marché du cloud computing poursuit son expansion, pour passer de 1 300 milliards de dollars à 1 800 milliards dans 3 ans.

La crise sanitaire et les pratiques commerciales bougent les usages en la matière… virtuelle !

A retrouver sur Siècle Digital !

CONCORDANCE CONSEIL formations

sur la place des « filles » dans les études scientifiques

Dans l’émission « le grand entretien » sur France Inter le 21 janvier 2022, un échange alerte …

Deux mathématiciens étaient interviewés pour parler d’une icône des mathématiques modernes : Alexandre Grothendieck.

Dans la conversation, la digression est venue sur la réforme du lycée suite à des questions des auditeurs de la radio. Et d’après M. Bourguignon, mathématicien, directeur de l’Institut des Hautes Etudes Scientifiques, qui y a répondu, il y a eu un effet de cette réforme qui n’avait bien entendu pas été visé mais qui pose un très grave problème : en deux ans, c’est 20 ans d’efforts pour que les filles s’orientent vers les mathématiques en étude supérieure qui ont été effacés : seulement 10% des filles prennent maths après le BAC contre un 40% difficilement atteint en 20 ans…

Cette vision complète celle d’une école informatique. Parmi des BAC+5, il y a 5 ans il y avait encore 3 ou 4 filles par promo de 24 et depuis 2 ans c’est difficilement 1 étudiante par promo…

Mais où va-t-on ? Et que faire ?

Les maths sans les femmes, l’IA sans les femmes… c’est la moitié de l’humanité qui n’est pas représentée dans le monde de demain !

Iceberg de la formation avec DIPLONOVA

Belle iconographie pour mieux comprendre les enjeux de la formation, à retrouver sur LinkedIn et sur le site de Diplonova avec Steven Chazal.

la place des femmes dans les start-ups

On pense souvent à jeune-homme-diplomé quand on imagine le créateur d’une start-up… On imagine moins une jeune-femme-diplomée à la même place ! On imagine sans doute encore moins un jeune-parent-diplômé pour créer une société où il faut investir ses jours et ses nuits !!! Les a-prioris ont la vie dure…

Women Today… revient sur le sujet et donne un exemple d’initiative très intéressante dans une start-up qui grossit bien !