La place des femmes dans les médias : peut mieux faire !
Interview Women Today de Céline Calvez, députée des Hauts-de-Seine, auteure du rapport sur la place des femmes dans les médias en période de crise : des constats et des mesures… à suivre !
Interview Women Today de Céline Calvez, députée des Hauts-de-Seine, auteure du rapport sur la place des femmes dans les médias en période de crise : des constats et des mesures… à suivre !
Au lendemain du week-end du patrimoine et du matrimoine (comme cela a été précisé sur Nantes par exemple), Women Today a retrouvé les chiffres des femmes dans le milieu artistique.
Les statistiques sont saisissantes :
LES FEMMES DIRIGENT
• 13 % des Scènes de musiques actuelles*
• 16 % des Centres chorégraphiques nationaux*
• 27 % des Centres dramatiques nationaux et régionaux*
LES FEMMES SONT
• 23 % de réalisatrices de longs métrages en 2018**
• 25 % d’artistes exposées dans les FRAC entre 2013 et 2017*
• 26 % d’autrices de théâtre dans la programmation des théâtres nationaux (saison 2018-2019)***
• 32 % de photographes exposées dans les festivals en 2019*
PROGRAMMATION 2019-2020
• 1 % des opéras programmés sont composés par des femmes*
• 17% des représentations d’opéra programmées sont mises en scène par des femmes*
• 37 % des spectacles de théâtre programmés sont mis en scène par des femmes*
ALORS QU’ELLES SONT
• 51 % dans les écoles de cinéma****
• 58 % dans les écoles d’architecture****
• 66 % dans les écoles d’arts plastiques****
• 93 % dans les écoles de danse*****
• 66 % dans les écoles de photographie*****
• 55 % dans les conservatoires de musique*****
CONSÉCRATION ARTISTIQUE
• 0% de réalisatrices primées aux Césars depuis 2010*
• 0% de films réalisés par une femme primés depuis 2010*
• 0% de femmes primées aux Molières du meilleur auteur dramatique entre 2010 et 2019*
• 8% de femmes primées aux Molières de la mise en scène de 2010 à 2019*
• 19% de femmes primées artistes ou solistes instrumentales de l’année aux Victoires de la musique classique en 2019*
Découverte (même si ça date de 2018) d’une série pleine d’humour grinçant Stéréotypes-stéréomeufs !
Plusieurs épisodes de 3 mn qui font sourire et montre bien combien la réalité est plombante parfois !!!
Et les acteurs sont tous très justes !
La crise sanitaire met en avant les héros de l’hôpital… héros c’est vite dit… il s’agit d’héroïnes… plus de 90% des métiers qui sont en première ligne pour lutter contre le covi-d19 sont des femmes…
Eliane Viennot, linguiste qui a déjà étudié les mouvements de la langue française et le débat sur le féminin dans l’Histoire de France de la Renaissance, s’exprime sur le blog de Sarasvati.
Cela fait réfléchir de voir que les stéréotypes ont la vie dure.
Il n’y a qu’à voir l’insondable bêtise des outils du web qui rappellent les synonymes du mot « femme » et ne remettent rien à jour. Quand on compare avec les synonymes du mot « homme » (bien sûr, il y a la connotation « Homme » pour humain, mais tout de même !!), il y a de quoi hurler … puis agir !!!!!
d’un côté les définitions du Larousse : très longue pour « homme » et courte pour « femme »
ensuite, les synonymes : sur plusieurs acceptions du terme pour « homme » et en précisant la notion d’adverbe et péjoratifs pour « femme » et pour lesquels on ne retrouve même pas les mêmes mots au masculin pour l’un et au féminin pour l’autre
cherchez l’erreur !
11 caractéristiques de la génération Z… somme toute classique pour des « petites jeunes » et un brin d’actualité et des technologies utilisées le plus aujourd’hui à ne pas oublier… mais attention aux usages… qui virent aux abus quand on parler digital, source d’info et de com’ dont les Z n’ont pas vécu l’émergence ni les coulisses…
Ce portrait robot est à retrouver chez VIVENDI BRAND MARKETING !
En effet, la gestion de la crise du covi-d est bien différente d’un pays géré par une femme à un pays géré par un homme.
On retrouve cette idée que les femmes vont se battre pour et non pas se battre contre. La méthode employée est dans la pédagogie et pas dans l’obligation.
En rappel : pour se faire une place dans des lieux de pouvoir traditionnellement réservés aux hommes, les femmes doivent être bien meilleures qu’eux, rien ne leur est pardonné.
Un rappel aussi des pratiques efficaces mises en place dans les pays « bons exemples » dans l’article de Les Nouvelles News issu d’une étude américaine !
Très bel article de Dominique Meda, tellement bien exprimé pour mieux réfléchir !
En voici un extrait : « Des bataillons d’aides-soignantes et d’aides à domicile – en très grande majorité des femmes – assument des tâches cruciales pour la solidarité entre les générations. Ils assurent la toilette, les repas, l’aide aux gestes essentiels de nos seniors dépendants. Faute de reconnaissance et de rémunération suffisantes, de moins en moins de personnes effectuent ces activités difficiles. Mais on peut aussi penser aux éboueurs, aux personnels des commerces alimentaires…
Soudainement, les titulaires des métiers les mieux payés nous apparaissent bien inutiles et leur rémunération exorbitante. L’un des premiers enseignements de la crise sanitaire, en somme, c’est qu’il est urgent de réétudier la « hiérarchie » sociale des métiers, en accord avec nos valeurs et relativement à leur utilité réelle. »
A quelques jours de la journée internationale des droits des femmes, une lecture découverte d’un concept pas si récent et pas si connu… le marketing islamique…
Cela fait peur… non ?
Le marketing islamique… pour faire passer des idées très fondamentalistes et très religieuses sous couvert de répondre aux attentes du marché et masquer ainsi l’envie de convertir en fausse ouverture d’esprit…
Plutôt dangereux face aux ado en crise d’identité et à ceux qui se croient libres en tombant dans les griffes des gourous de la mode !
Alors pour y répondre, quelle solution ? Rester lucides, rester unis dans nos différences et ne surtout pas véhiculer le faux choix des femmes à porter le voile, faux choix manigencé par certains hommes.
Quel effort encore pour déambuler dans la jungle des slogans et des publicités, entre défilés faussement pudiques et délires patriarcaux !
A lire ou relire sur Le Figaro !
Une étude intéressante de Springer qui laisse encore la place à des prises de conscience pour des actions en faveur de la mixité. Sans parler de combat, c’est une vigilance de tous les instants, dirait-on !
Les initiatives personnelles et à l’échelle de l’entreprise sont donc bienvenues pour éviter l’ancrage des stéréotypes.
Bien sûr il y a le salaire :
Despite growing impetus and numerous efforts to promote gender equality, women continue to earn less than men in nearly every profession (Carnevale et al. 2018), yielding an average gender pay gap of 16.6% worldwide, with some countries showing gaps of up to 47.2% (International Labour Organisation 2019).
Et il y a la formation des compétences qui semble-t-il est genrée !
Research suggests that men generally perform better than women in bilateral bargaining situations, with some exceptions (Mazei et al. 2015)
La place des femmes dans l’informatique…
« Femmes et Tech sont-ils des mots qui ne vont pas bien ensemble ? Les femmes ne représentent que 16 % des salariés dans les métiers Tech et 8 % des entrepreneurs Tech. Quand elles fondent une start-up,elles lèvent deux fois moins d’argent que leurs homologues masculins »
à lire dans « 2019 livre-blanc- juin 2019 les femmes dans l’informatique wtj » et à méditer pour améliorer la situation, la mixité doit être à minima ce que les entreprises doivent gagner pour être plus performantes !