série « prise de hauteur après une lecture » : les médias

Dans la série « prise de hauteur après une lecture », voici quelques réflexions autour de « Platon à la plage » aux éditions Dunod, écrit par Hélène Soumet.

L’allégorie de la caverne pour parler des médias !

Les prisonniers dans la caverne « réalise douloureusement que ce qu’il voyait n’était que les ombres des objets réels. Première désillusion.[ …]Cette réalité fabriquée n’est pas la réalité : deuxième désillusion. […] Ces deux étapes montrent le triste sort de l’homme sans éducation, aveugle croyant voir le réel dans ces ombres furtives et inconsistantes comme dans ces objets fabriqués brandis par les manipulateurs. »

Pour aller vers la vérité, il faut sortir de la caverne, « monter progressivement vers l’intelligible, voir la lumière du soleil sans voir le soleil lui-même. » (le soleil étant ici le bien, la valeur suprême). Et ce qui va différencier le philosophe des autres instruits est que ce premier va éviter de mépriser les prisonniers de la caverne tout en les accompagnant pour qu’ils aient accès au soleil eux aussi.

petite blague numérique

Savez-vous que le gouvernement des 30 tyrans en Grèce, période pendant laquelle Platon a pu être témoin de la tyrannie criminelle et de ses injustices, a eu lieu en 404 avant JC… tiens, tiens ! … 404… comme quoi il y avait un bug déjà à cette époque-là !

C’est en lisant « Platon à la plage » aux éditions Dunod, écrit par Hélène Soumet, que j’ai découvert ou redécouvert la vision du philosophe sur les types de gouvernement. Platon, dans « la République », décrit les différents types de gestion de la cité. De l’aristocratie (on oublie que cela vient de « aristos », le meilleur !), on passe à la timocratie (les hommes avides de gloire) puis cela dégénère en ploutocratie (« plouto » : riche). Le peuple se rebelle et instaure la démocratie mais ne sachant plus comment se diriger, l’anarchie s’instaure (de « an-arkhia » : absence de gouvernement) pour se transformer en tyrannie (de « turannia », pouvoir absolu), la prise du pouvoir par un seul.

Quelques réflexions sur la VA du story-telling

Donner les clés aux marques d’aller « au-delà du storytelling », telle est l’ambition d’Olivier Sère, vice-président de l’agence Havas Paris. L’auteur de Ces entreprises qui vous racontent des histoires (Dunod, 2021) livre ses réflexions sur la construction d’un récit de marque « inspirant et efficace » dans un article d’e-marketing à découvrir.

Transparence, sincérité et expression de la raison d’être comme essentielle mais compliquée… à philosopher

nouvelle série « prise de hauteur après une lecture »

Dans la série « prise de hauteur après une lecture », voici quelques réflexions autour de « Platon à la plage » aux éditions Dunod, écrit par Hélène Soumet.

Sur la place de la femme dans le monde, un peu d’histoire

On oublie vite que la situation des femmes en Égypte, au 5è siècle avant JC, était toute autre que celle des femmes actuelles dans cette région du monde. Les contemporains de Platon l’exprimait déjà, en comparaison avec la place de la femme dans la société grecque très patriarcale en Antiquité, comme Hérodote, qui écrit dans « Historia » au livre II au sujet des Égyptiens : « les femmes vont sur la place, et s’occupent du commerce, tandis que les hommes, renfermés dans leurs maisons, travaillent à de la toile. »

Le témoignage de Simone Veil sur sa vision de l’international : toujours d’actualité ?

Un témoignage précis et une étonnante remontée dans le temps avec la lecture de la vision de Simone Veil sur les relations internationales de la France dans les années 2000. A relire sa biographie (« une vie » – éditions Stock – 2007), on a l’impression que cela n’a pas beaucoup changé. Voici quelques lignes reprises :

  • sur droits de l’homme (p.225-226) « Et puis, autre chose me gêne dans ces droits de l’homme prétendument universels, c’est que, précisément, ils ne le sont pas. Il y a toujours deux poids et deux mesures. Quand il s’agit de négocier des accords commerciaux avec la Chine, le silence est d’or. Quand on cherche à séduire Poutine, on lui décerne volontiers des brevets de civisme, passant sous silence ses manquements aux sacro-saints droits de l’homme. Au fond, ce sont toujours aux faibles que l’on fait la morale, tandis qu’on finit par blanchir les puissants. Ainsi adopte-ton aujourd’hui envers les pays islamistes un modus vivendi qui remise en arrière-plan les fameux droits de l’homme. »
  • sur la sortie du Chili du régime dictatorial (p.227) : « Peut-être pourrait-on s’inspirer d’un tel exemple (l’Afrique du Sud et Nelson Mandela qui a réussi à sortir d’une interminable tragédie ou encore de celui de la réconciliation des Espagnols après la mort de Franco. » et plus loin :

« Un peuple qu’on n’encourage pas à retrouver son unité, et un jour son harmonie, se condamne à un destin dramatique, et il ne peut revenir à la justice internationale de régler de tels problèmes. »

  • Sur l’Europe (p237) : « Mais tout en travaillant sur le plan des principes, ils (les représentants allemands dans la Communauté européenne) œuvraient pour les intérêts économiques allemands, façon habile et moderne de faire vivre la politique. Malheureusement, les Français n’ont jamais compris l’utilité de ce genre d’action, incapables de voir qu’il ne sert à rien de déplorer la perte d’influence de son pays si l’on reste chez soi, les bras croisés. »

Des propos à méditer !

La saga des marques : retour sur la famille Bel

Le « musée » de la Vache qui Rit met en lumière la saga de la famille Bel pour les100 ans de la marque !

Une belle rétrospective de la capacité à innover, à sentir les tendances et les évolutions de la société. Que de rebondissements pour cette famille jurassienne qui a su rebondir justement, car leur vie n’a pas été un long fleuve-de-lait tranquille !

La Vache qui Rit, c’est aussi l’histoire d’une marque, l’énergie toute avant-gardiste de « marketer », de jouer la carte de la « réclame » dans les années 20 déjà ! Une belle leçon d’intelligence économique qui ne peut qu’inspirer !

      

Témoignage d’un alternant

Quand un étudiant BAC+5 informatique en alternance, déjà bien « capé » en termes de pratique de la communication (comme le tryptique écoute active, questionnement et reformulation), vous envoie un message sur l’outil en ligne et vous dit : « À bientôt. Merci pour les cours, j’ai beaucoup appris et les résultats sont au rendez-vous. Et encore merci pour votre aide concernant le support de ma soutenance, mon oral s’est très bien passé. J’ai eu une super note ! Vos conseils ont été bénéfiques. », cela fait plaisir !

Les techniciens sont souvent éloignés de la communication, comme levier de valorisation d’un projet ou d’une équipe. C’est par contre très motivant de leur faire parcourir le chemin vers une communication pertinente et « valeureuse » !

Dinamic + et Bouygues Construction : un programme pour les PME innovantes dans le bâtiment

Bouygues Construction annonce le déploiement de son programme « Innovation PME » en partenariat avec l’accélérateur DINAMIC+ et la CCI Pays de la Loire. Cette démarche d’innovation collaborative clients-fournisseurs sur le territoire français est menée depuis 2018 par Bouygues Construction pour répondre aux enjeux de l’innovation en territoire des PME-PMI du BTP.

Belle initiative pour un programme Dinamic « design et marketing de l’offre » où toute l’équipe de la CCI et des consultants est motivée, et j’en fait partie !!!

voir le communiqué de presse CPBYCNDINAMIC08-07-2021 !

la pertinence du story-telling (dernier article)

Pour clore ce parallèle entre le story-telling en entreprise (avec Tibco et ses wikis) et l’écriture de roman, sur la base de l’article de Wearecom , voici les 2 derniers principes avec le « fait quoi ? » et le « pourquoi ? » !

  • Le « fait quoi ? »: « l’action qui permet le rythme et l’accès à la réalité dans l’histoire » ; le lecteur est renvoyé à sa « propre responsabilité dans la vie quotidienne et [cela] renforce le sentiment d’identification décrit avant ».
  • On retrouve cela dans les Wikis de Tibco où les enjeux des interventions sur le terrain, les objectifs et responsabilités de chacun sont décrits, les missions de chacun transparentes pour une meilleure compréhension de la réalité de l’entreprise sur un sujet parfois virtuel et toujours un peu de piquant, des « aspérités », pour faire vrai !
  • Dans un roman historique, l’intrigue est au cœur de l’histoire pour que les personnages principaux se révèlent des héros ! Il y a forcément un danger, une montée en puissance dans ce que l’héroïne ou le héros va devoir mettre en œuvre et aller chercher dans ses compétences et ses faiblesses pour combattre ou gérer à minima la situation et se surpasser dans une tension extrême dans sa vie.

  • Le « pourquoi ? »: « l’essence de l’histoire,[…] le garant du sens. [Cela doit] renvoyer à un ou des sujets universels. […] Attention, pour le comprendre le spectateur ne doit pas forcément l’avoir vécu. »
  • On retrouve cela dans les Wikis de Tibco : les sujets des situations de relation client, de dépannage sur le terrain, de gestion de projet, sont des thèmes vécus par tous dans le secteur de l’informatique, les problématiques managériales, techniques sur le terrain, les situations de bug informatique ou télécoms parlent à tous. Et c’est l’approche vulgarisante que permet encore plus le story-telling qui permet que tout lecteur, même non technicien, va pouvoir s’approprier l’histoire racontée sur les équipes qui font la prestation de services de Tibco. D’autant que toutes les situations sont abordées, quel que soit le secteur d’activité ou la taille de l’entreprise cliente. Ce panel apporte là encore un large spectre de situations qui permet de toucher le plus grand nombre et de faciliter l’immersion. Et sans aller jusqu’à l’imaginaire, c’est la simplicité de l’histoire qui apporte l’essentiel : « un problème ? une solution ! »
  • Dans un roman historique, le héros ou l’héroïne a une mission ou la découvre au fil de l’intrigue. Il plonge consciemment ou non au fond de lui-même, exprime ses valeurs profondes, aborde son histoire passée ou ses racines sous un autre angle, qui lui permet de dépasser la situation et de gérer la crise dans laquelle il plonge. Le roman permet d’héroïser le personnage et de jouer avec les contrastes pour bien mettre en lumière ses qualités et ses défauts. Il y a transformation du personnage (et du regard du lecteur) pour arriver à la chute où le héros ou l’héroïne dépasse la situation de crise à la fin !

Quand l’histoire est bien écrite, le contexte bien décrit, les personnages bien campés, l’intrigue bien amenée, le lecteur (ou le spectateur) a envie de suivre « ses héros et héroïnes » dans la suite des aventures, comme « une sorte d’addiction. » « L’identification, la projection, l’universalité, la généralisation, le principe de réalité vont maintenir l’attention et l’implication de votre cible. »

Si on ajoute à cela la souplesse du conteur d’histoire qui va écouter ses lecteurs pour s’adapter et permettre une plus grande proximité et une meilleure adhésion à la story, on peut arriver à ce projet d’adaptation BD pour le wiki de Tibco effectué avec Sébastien Vassant, le partenaire BD depuis le 3è opus de la série des wikis… avant d’évoluer encore en mettant en place un « wiki concept », version BD  puis version motion design avec Etienne Bauquin (et voix off Bertrand Decron AUDIOTACTIQUE),  posté par Tibco sur LinkedIn.

Ainsi la boucle est bouclée : identification, projection, sujets universels et le lecteur attend la suite !

Ce que disent les lecteurs le montre, l’identification maintient l’intérêt de la cible :

« Très sympa, la vraie vie. »

« Mon fils a repéré qui j’étais dans le wiki et il a enfin compris mon métier et mes missions au quotidien ! »

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Le non verbal : toujours utile même à distance !

Encore plus en situation de viso, la posture, la gestuelle et le ton de la voix doivent véhiculer les valeurs du projet que l’on porte !

L’article d’ActionCo est clair là-dessus !